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Festival international du Cinéma de Valdivia 2024

🗓️ Du 14 au 20 octobre
📌 Valdivia 

Fondé en 1994 à l’Universidad Austral de Chile, le Festival international de cinéma de Valdivia programme plus de 200 films, dont de nombreuses premières chiliennes et latino-américaines, ainsi qu’une sélection de films français.

Cette année, la participation française s’inscrit dans la section Live Musical Tributes consacrée, entre autres cinéastes, à Dimitri Kirsanoff, cinéaste d’origine russe qui s’est installé en France vers 1920. 

C’est là qu’il a commencé à tisser des liens avec le cinéma, renforcés par son mariage avec l’actrice française Nadia Sibirskaïa, qui a joué dans certains des films réalisés par Kirsanoff au cours de cette décennie. Ce qui relie les deux artistes comprend Ménilmontant (1926), probablement son film le plus célèbre, et le court métrage Brumes d’automne (1928).

Dans la section Gala, le film Scénarios de Jean-Luc Godard sera projeté.
Enfin, le court métrage Le Voyage dans la Lune de Georges Méliès (1902) sera présenté, avec la musique en direct de l’Orquesta de Cámara de Valdivia (OCV). 

Ménilmontant (1926, 38 min)

Un court métrage de seulement 38 minutes qui dépeint la vie misérable de deux sœurs orphelines dans le quartier parisien pauvre qui donne son titre au film. Le film s’ouvre sur un meurtre brutal filmé en plans courts, nets et hachés, suivi d’images contrastées d’une grande tendresse des jeunes protagonistes, victimes tangentielles de cette violence, puis des deux jeunes filles dans le cimetière. C’est un style fragmenté et insaisissable qui donne vie à la construction de Kirsanoff, qui semble se situer entre la figuration avant-gardiste du cinéma français des années 1920 et une première approximation du réalisme poétique et naturaliste de la décennie suivante, préfigurant, d’une certaine manière, un cinéaste comme Jean Vigo. 

Brumes d’automne 

Exercice d’une grande simplicité dans son intrigue, il conserve ses attributs dans la prédominance du montage et dans le caractère poétique avec lequel le réalisateur entrelace les images d’une femme brûlant avec désolation un ensemble de lettres, avec des plans de rues, d’immeubles et de la nature qui servent de commentaire et de complément. Le poids et l’intensité du visage de Nadia Sibirskaïa sont ici essentiels, car tout le poids de ce court métrage est soutenu par ses gestes.

Cette exposition est rendue possible grâce au soutien de l’Ambassade de France au Chili et de l’Institut Français Chili.

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Oct - 14 - 20 - 2024